treize décembre deux mille vingt-quatre




je porte affectueusement les stigmates de mon amour.


petite étoile dessinée de ses mains dans ma chaire & bracelet qu'on partage tout les deux depuis qu'on se connait

quand ça va pas je les regarde, parfois ça me rends amère, parfois ça me rends douce, et encore d'autres fois triste. dans tout les cas je prends le bagage, j'aime en entier. j'ai toujours aimé en entier. à quoi sert l'amour si on en meurt pas en son nom franchement...
fin de stage, exclusivement des retours très positifs. on m'a juste demandé d'essayer de m'affirmer. moi...... m'affirmer..... je trouve que je m'affirme pas mal déjà. quand je suis au travail je ferme ma gueule parce que je n'y connais rien!!! je fais simplement preuve d'humilité. pourquoi est-ce que j'essaierais de m'imposer quand mon rôle est d'apprendre sur des sujets que je ne connais même pas ? quand on s'affirme c'est pour des choses que l'on connait, non...? je m'affirme justement dans le travail. j'ai mes idées, ma pédagogie quand je m'occupe des enfants. ok pour l'autorité je suis peut-être pas assez ferme, mais même la fermeté ne sert à rien... les enfants font pas les choses pour rien. quand je vidais les placards chez mes parents pour me goinfrer pendant mes phases de boulimies c'est pas de la fermeté qu'il me fallait mais de l'écoute. maintenant on en voit le résultat!! puis c'est qu'un exemple parmi une mulitude... on en parlait avec ma responsable à cet après-midi, tout ce qui s'est passé se paie aujourd'hui tôt ou tard. moi mes parents ont fait un travail dé-sas-treux pendant 19 ans, depuis que je vis avec amine je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie, même quand on s'était quittés, même avec les horreurs qu'il a pu me faire. c'est dire le niveau d'avant lol. j'ai bien compris que ma vie sera le combat que je mène contre moi-même dans tout ça. je repense à la malheureuse que j'étais pendant mon adolescence. seigneur l'immense tristesse qui me collait à la peau me noue l'estomac aujourd'hui. comment est-ce que c'était possible de vivre CHAQUE les jours avec l'envie de se supprimer de la pire des manières et de doublement subir ça avec des insomnies. si mon enfant vis une chose pareille je me tuerais. la douleur t'arrache les muscles pour te ronger les os. réveils sangloté, avant-bras et cuisses ouverts, mirroir fixé. j'ai l'impression d'être une autre personne. c'est aujourd'hui que je m'affirme oui! c'est bon anissa tu as finis de jacasser sur ta misérable vie dont personne ne se soucie... mon blog efface mes larmes et peines. mais qui est l'autre, son regard est familier, quel est donc ce messager... c'est lui, l'autre...


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bricolage d'oublis de papiers

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